Dans une publication publique, Mbolatiana Raveloarimisa a réclamé un droit de réponse officiel des autorités, demandant des explications claires sur la durée et les conditions de cette mesure. « Dans un Etat de droit, chaque citoyen a droit au respect de sa dignité, surtout lorsqu’un nourrisson est concerné », a-t-elle rappelé, s’adressant aux autorités compétentes.
De son côté, Marie Christina Kolo, connue entre autres pour son engagement en faveur de la cause féministe, a exprimé son indignation, dénonçant ce qu’elle considère comme une injustice et une pression psychologique inacceptable. « Claudia n’est pas seulement ‘la femme de’, c’est une femme engagée, une alliée de tant de nos combats féministes », a-t-elle écrit sur sa page Facebook. Selon elle, la détention aurait duré plus de 48 heures sans véritable interrogatoire, ce qui, si cela se confirme, dépasserait le délai légal de garde à vue.
Les deux activistes insistent sur un même point : le respect des droits fondamentaux et de la dignité humaine, même dans le cadre de la lutte contre la corruption. « On peut enquêter, mais on doit rester humain et exemplaire », résume Marie Christina Kolo. Pour l’heure, les autorités judiciaires, le BIANCO notamment, n’ont pas encore apporté de réponse officielle à ces interpellations publiques.
La Rédaction








